Chaque année, dans l’ensemble de l’Union européenne, les ventes de parfums, de produits de maquillage et de produits de soins personnels contrefaisants font perdre aux fabricants, aux détaillants et aux distributeurs légitimes, 4,7 milliards d’euros, indique un rapport de l’Office de l’harmonisation dans le marché intérieur (OHMI). En France, le principal fabricant de produits de beauté et d’autres produits de soins personnels, avec un tiers de la production de l’Union européenne, la perte annuelle représente 7,6 % des ventes directes du secteur, soit 820 millions d’euros.
Au-delà, l’étude conjointe EUIPO/OCDE pointe le préjudice économique causé par ce commerce illicite à l’industrie pharmaceutique ainsi qu’à sa réputation. Ce rapport estime la valeur totale des produits pharmaceutiques de contrefaçon commercialisés dans le monde à 4,03 milliards d’euros* ! Sans compter les coûts du traitement des patients générés par les effets néfastes de la prise de médicaments contrefaits, la pollution environnementale due à leur fabrication sauvage sans aucun respect des normes et les coûts sociaux (plus de 80 000 emplois directement concernés sur le seul territoire de l’Union Européenne).
En 2020, la valeur des marchandises saisies aux frontières de l’Union européenne s’est élevée à 778 millions d’euros. L’industrie de la mode est particulièrement touchée. Le marché de la mode contrefaite est évalué à 464 milliards de dollars en 2019 et les pertes de ventes de mode liées aux produits contrefaits ont atteint 26,3 milliards d’euros dans le monde en 2020.
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